mercredi 3 février 2010

Un bus pour Bariloche

Bonjour à tous,

embarquement ce lundi après-midi pour un voyage un peu redouté : 20 h de bus à destination de Bariloche. Heureusement, le bus est extrêmement confortable et aménagé en fonction de trajets aux longs cours. Dès la sortie de Buenos Aires, nous commençons la traversée de la pampa, plaine immense vouée à la culture du soja. C'est plat comme la main, on se croirait en Flandres sauf que c'est beaucoup plus grand, qu'il n'y a pas de flamands et qu'à la fin, on n'arrive pas à la mer mais bien à la montagne. Pour occuper ces longues heures, on a bien sur sorti les cartes et nous trouvant dans l'hémisphère sud, nous avons inventé la culette inversée ou "bariculette", où le but n'est pas de gagner mais de perdre et ainsi de jouer le plus longtemps possible. On commence à 7, mais Domi abandonne rapidement (trop compliqué) et l'as de pique joue encore un mauvais tour à Hub. Tête à tête final entre Mich et moi et c'est Mich qui gagne avant un sommeil réparateur. Après une bonne nuit, nous constatons que la route commence à s'élever dans un paysage aride où les vaches ont fait place aux guanacos. Quelques lacs d'un bleu sombre, au loin des sommets enneigés, ça ressemble vraiment très fort à...rien que je connaisse. Bref, si on ne peut pas dire qu'on voit tout de suite qu'on est en Argentine, on se rend quand même bien compte qu'on n'est plus dans le Condroz. Autre caractéristique du paysage : les clotures. Celle qui longe la route quasiment depuis notre départ semble infinie. A mon avis, le gars chargé de son entretien est engagé d'un côté, et quand il arrive à l'autre bout, il est pensionné !
Fin de matinée, San Carlos de Bariloche apparaît enfin au soleil. 17 °, quelques nuages, l'aventure peut enfin vraiment commencer.
B

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