lundi 8 février 2010

2ème jour

ORGANISATION !! Il y a des années, un barbu a dit « Les derniers seront les premiers », c’est le contraire de ce qui est prévu par les organisateurs qui veulent faire partir en derniers les derniers arrivés. Pas de chance, le Wallon n’est pas discipliné. Ben, Didier, Eric et Gérard s'en tiennent donc à l'idée du barbu. Ils s'en foutent des éventuelles pénalités ... ils veulent arriver pour le barbecue gargantuesque. Excellente initiative de Ben ! Ben, Gérard, Didier & Eric partent avec l’élite, l’élite délite d’ailleurs dans la boue … où la forme est une chose et le « planter du bâton » en est une autre !! La boue, les Belges, nous on connaît. Ben s'est même retrouvé à califourchon sur un super-trailer argentin qui venait de le faucher en dévalant 5m. Les "contemplatifs" prennent donc un peu d’avance bien méritée.
Grimpette, comme prévu, pas facile mais faisable, tout le monde tient la distance et "Animo", l'ambiance est bonne.
Arrivée sur le plat, où les signaleurs n’ont qu’un mot à la bouche, selon eux :« il reste toujours medio uno ». Les derniers « 4OOm » sont aussi annoncés à plus de 2km de l'arrivée ... on sait tous combien de temps, il faut pour aller du départ de l’entraînement du mardi jusque chez Noëlette et c’est vachement plus long ! Pour terminer, traversée d’une rivière et on arrive bien trempés (jusqu’à la boutroulle). André n’a plus rien de sec et est obligé d’étrenner un maillot de bain (acheté récemment) qui révèle des cuisses de « blanc, bleu, belge ». Depuis les années qu’on court ensemble, je ne les avais jamais vues, c’est une découverte, ça valait la peine de venir en Argentine !
2ème arrivée commune de Mich, Hub, Rég et Dom. Suivent peu après, le gamin, JP, infatigable-man, Laurent, Benoit et Eric. Terminent dans un délai normal, Gérard, Didier & Ben … à temps pour le BARBECUE, vino tinto y vino bianco. Ils ont bien fait de désobéir !
Fin des efforts ?
Et non, les Argentins n’étant pas habitués aux étés pourris, ils n’ont pas prévu que des ponts de bois peuvent s’écrouler. Départ donc d’une majorité de coureurs (dont tout notre groupe, sauf Benoît Sch) vers un autre camp ( ?), embarquement dans une sorte de bétaillère, puis + ou – 4 km de marche et on RIT… que faire d’autre ! Montage des tentes sous la pluie (excellente organisation des ARCHERS solidaires)



... puis réunion où une petite révolution argentine se met en marche, (le Che n’est-il pas passé par ici ?) De nombreux coureurs ont quelques craintes à propos de l'heure d'arrivée de la dernière étape. L’organisateur parle à 1OOO personnes sans micro. On entend crier assez fort mais on ne comprend rien, je finis par comprendre (imaginer ?) que finalement on n’ira pas au Chili parce que ce serait trop long et je range mon passeport. (Mauvaise idée !)

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