mardi 6 avril 2010
jeudi 25 mars 2010
Lexique à l’usage des non-ARCHentins
Lexique à l’usage des non-ARCHentins qui, par hasard, folie ou inadvertance, se retrouveraient mêlés à une conversation traitant du voyage pompeusement dénommé ARCHentine 2010
Argentine
Pays immense (environ 90 fois la Belgique…) où tout est immense sauf les habitants qui sont de taille moyenne.
Bajo Caracoles
Exemple même du trou perdu. Bled minuscule au milieu de nulle part et à des paquets de bornes de toute autre habitation, c’est le genre d’endroit qu’on aime trouver après 300 kms de ripio* pour y faire le plein de carburant, de biscuits et de bière qui nous permettront de refaire ensuite 300 kms de ripio* jusqu’au bled suivant. Immense….
Bife
Morceau de bidoche d’environ 500 grammes avec 1 cm de couenne qu’on vous sert quand vous commandez un steak. Immense je vous dis….
Buenos Aires
Capitale immense (13.000.000 d’habitants) (plus ou moins quoi…) d’un pays immense. Se prononce Bouénosse Ayeresse ou Buénozère selon votre interlocuteur. On a pu y visiter les quartiers typiques de La Boca, Recoleta et encore un autre. Typiques, sympas, colorés, animés et on a pu trouver une terrasse avec le litre de Quilmès* à 15 pesos*, mais pas à l’abri des pigeons.
Choiques
Autruches locales qu’on a pu admirer à plusieurs reprises lors du trajet en bus entre Bariloche et Calafate. On a pu aussi voir pas mal de guanacos et aussi (mais de loin) quelques majestueux condors planant au-dessus des sommets.
Sinon, dans les endroits habités, l’animal le plus répandu est le chien. Il y en a partout, seuls, en bandes, des fainéants qui dorment, des rapides qui courent après les voitures, des rigolos qui essayent de vous piquer votre casse-croûte, des optimistes qui sautent pour essayer d’attraper des oiseaux, partout dans les rues et les terrains vagues. Mais tous ont un collier hein…
Cielo
« ciel » (mon mari…). Un peu trop souvent bouché à notre goût. S’est toutefois dégagé par moments pour nous prouver qu’à midi, le soleil est au … nord. Et la nuit, notamment celle passée au camping El Tio près de Lago Posadas, la limpidité de l’air et l’absence totale d’éclairage artificiel nous a permis d’admirer des étoiles inconnues. Dont bien sûr la constellation de la Croix du Sud (la plus petite du ciel) qui tire son nom du fait qu’elle n’est visible qu’au sud de l’équateur, sans être pour autant l’alter ego de l’étoile polaire au nord.
Containers
Chez nous, ce sont de gros bacs métalliques dans des parcs, qu’on remplit de trucs à recycler. Sur le Cruce, en théorie, ce sont de grandes malles en plastique numérotées censées recevoir tout le matériel de camping, le ravito et les effets de rechange de deux coureurs, et que l’organisation est censée amener sur les aires de bivouac. En pratique, ce sont des petits coffres où on peut caser une tente et un sac de couchage et demi, chargés sur des camions qui se perdent dans la nature, dont les numéros se décollent, et qui au besoin peuvent servir de marchepieds lorsqu’il faut embarquer soi-même dans les camions.
Cordillère des Andes
Et non pas cordelière, comme l’ont appelée certains allumés du plafonnier.
Nous l’avons longée, admirée, arpentée, traversée et ses sommets et glaciers ont fait l’objet de centaines de photos. Un trekking d’un jour et demi nous y a mené au pied du Fitz Roy, dont l’escalade est réputée comme une des plus difficiles au monde.
Cruce
Et plus exactement « Columbia Cruce de los Andes ». Eh bin, c’est la course qu’on y a participé hein ! Environ 90 kms et 2000 m de D+ en trois étapes avec des paysages magnifiques cachés dans le brouillard, des bivouacs sympas noyés par 50 litres au m² et des organisateurs bien près de perdre le « cruce control ». Non, sans blagues, c’est une très belle course avec une ambiance sympa et finalement pas extrêmement dure mais qui a connu justement cette année une météo assez défavorable. Un seul conseil : ALLEZ-Y, mais une année où il fait beau…
Culette inversée
Aussi appelée Bariculette, c’est une version de la culette qui ne se joue qu’au sud de l’équateur, et où le véritable but est de jouer le plus longtemps possible (vu que les trajets sont immenses) et donc de perdre en essayant de faire croire qu’on veut gagner.
Empenada
Sorte de chausson farci à la viande qui semble être l’entrée habituelle des menus argentins et on en a eu au resto, au Cruce, dans le bus, partout... Chaud, c’est très bon ; froid, bof….
Espagnol
Langue officielle de l’Argentine, où le français n’est parlé que très rarement.
Par conséquent, certaines exclamations usuelles chez nous, telles « taxi, suivez cette voiture », « dégagez la zone neutre » ou « coupe si t’as l’as » n’ont entraîné que très peu de réactions de la part des autochtones. Même des chauffeurs de taxi.
Holà
En espagnol : « salut » ou « bonjour »
Mais tout est dans la nuance car si vous dites « Hoolllaaaaa » ça peut aussi vouloir dire un tas d’autres trucs, faites donc bien attention au nombre de « o », de « l » et de « a » que vous y mettez.
Logements
Lorsqu’un « archentin » vous parlera des logements, vous devrez savoir que les 18 nuits du voyage se sont passées dans 13 endroits différents, allant de l’hôtel (de tous niveaux) au bivouac en passant par des bungalows, bus-couchettes, avions et j’en passe.Excellent pour le dos, et je ne vous raconte pas l’état des valises en fin de séjour…
Maté
Sorte de thé ou d’infusion couramment consommée en Amérique du sud et on a croisé pas mal de gens qui se promènent avec leur thermos sous le bras. Ceux qui voudraient y goûter peuvent toujours s’adresser à Michel Fessedemite qui n’a pas résisté à la tentation et à qui aucune expérience ne fait peur.
Patagonie
Région immense (près de 40 fois la Belgique) s’étendant dans le sud de L’Argentine et du Chili et que nous avons traversée en partie. Désertique mais magnifique et en plus, on n’y est pas emm…. par les voisins (3,8 habitants au km²)
Perito Moreno
Glacier se trouvant au cœur du « Parc national des glaciers ». Doit son nom à un célèbre (en Argentine en tout cas) explorateur du XIXè siècle. Vraiment impressionnant. Nous avons eu les plaisirs d’y assister à un effondrement spectaculaire, de l’arpenter en crampons (mais le poids de certains d’entre nous n’est pour rien dans l’effondrement précité) et d’y déguster un whisky avec glaçons prélevés sur place.
Peso
Monnaie officielle de l’Argentine qui vaut environ 20 centimes d’Euro. Les pièces de monnaie sont extrêmement rares et il existe un billet de 2 pesos, soit 40 cents !!
Le sigle du peso est le même que le dollar auquel il était lié autrefois ($). Au début, ça donne des chaleurs quand on voit le prix des bières. Mais on s’y fait vite…
Raft
Sorte de gros canot boudiné dans lequel on vous embarque muni d’une combinaison que vous mettez ¼ d’heure à enfiler et ½ heure à enlever, et dans lequel un guide vous hurle des ordres auxquels vous ne comprenez rien pour vous faire pagayer dans le sens contraire où vous le faites afin de vous amener vers un endroit dont vous ignorez où il se trouve en passant par des rapides que vous auriez voulu éviter à tout prix et accessoirement en vous faisant éjecter d’un siège auquel vous vous accrochez désespérément.
Bref, que du bonheur !
Quilmès
En Belgique, les hommes savent pourquoi. En Argentine, la Quilmès est la « cerveza preferida en la Argentina » (beber con moderacion). Se sert habituellement en bouteilles de 33 ou 50 cl . Pils tout à fait honnête, même si bien sûr c’est loin de faire oublier l’Orval.
Existe également en version brune appelée « stout » !
Ripio
Le ripio est le revêtement habituel des routes en Patagonie, c'est-à-dire qu’en fait, il n’y a pas de revêtement mais que les routes sont constituées de terre et de pierres plus ou moins stabilisés. C’est donc aussi peu confortable qu’en Belgique, mais beaucoup moins dangereux car on y roule bien moins vite et on croise en moyenne un véhicule par demi-heure.
Tango
En Belgique : pils avec un fond de grenadine.
En Argentine, c’est de la danse et c’est une véritable institution. Plusieurs établissements proposent des spectacles de Tango (on y a eu droit) et il se pratique même en rue ou aux terrasses, notamment dans le quartier de San Telmo. (Ah voilà j’ai retrouvé le nom du troisième quartier typique de Buenos Aires, c’est San Telmo !)
Tourista
Affection bien connue des touristes, et qui n’a pas épargné certains ARCHentins. Non, je ne citerai pas de nom. Mais sachez quand même que lors de la première soirée à catafalque, pardon : Calafate, c’est une « diarrhée providentielle » qui nous a permis de découvrir le café-hôtel le plus sympa de la ville. Comme quoi…
Désolé de terminer par la tourista mais bon, c’est l’ordre alphabétique hein….
Et si avec çà vous ne comprenez toujours rien, je n’y comprend rien non plus.
Restez sentiers.
B
Argentine
Pays immense (environ 90 fois la Belgique…) où tout est immense sauf les habitants qui sont de taille moyenne.
Bajo Caracoles
Exemple même du trou perdu. Bled minuscule au milieu de nulle part et à des paquets de bornes de toute autre habitation, c’est le genre d’endroit qu’on aime trouver après 300 kms de ripio* pour y faire le plein de carburant, de biscuits et de bière qui nous permettront de refaire ensuite 300 kms de ripio* jusqu’au bled suivant. Immense….
Bife
Morceau de bidoche d’environ 500 grammes avec 1 cm de couenne qu’on vous sert quand vous commandez un steak. Immense je vous dis….
Buenos Aires
Capitale immense (13.000.000 d’habitants) (plus ou moins quoi…) d’un pays immense. Se prononce Bouénosse Ayeresse ou Buénozère selon votre interlocuteur. On a pu y visiter les quartiers typiques de La Boca, Recoleta et encore un autre. Typiques, sympas, colorés, animés et on a pu trouver une terrasse avec le litre de Quilmès* à 15 pesos*, mais pas à l’abri des pigeons.
Choiques
Autruches locales qu’on a pu admirer à plusieurs reprises lors du trajet en bus entre Bariloche et Calafate. On a pu aussi voir pas mal de guanacos et aussi (mais de loin) quelques majestueux condors planant au-dessus des sommets.
Sinon, dans les endroits habités, l’animal le plus répandu est le chien. Il y en a partout, seuls, en bandes, des fainéants qui dorment, des rapides qui courent après les voitures, des rigolos qui essayent de vous piquer votre casse-croûte, des optimistes qui sautent pour essayer d’attraper des oiseaux, partout dans les rues et les terrains vagues. Mais tous ont un collier hein…
Cielo
« ciel » (mon mari…). Un peu trop souvent bouché à notre goût. S’est toutefois dégagé par moments pour nous prouver qu’à midi, le soleil est au … nord. Et la nuit, notamment celle passée au camping El Tio près de Lago Posadas, la limpidité de l’air et l’absence totale d’éclairage artificiel nous a permis d’admirer des étoiles inconnues. Dont bien sûr la constellation de la Croix du Sud (la plus petite du ciel) qui tire son nom du fait qu’elle n’est visible qu’au sud de l’équateur, sans être pour autant l’alter ego de l’étoile polaire au nord.
Containers
Chez nous, ce sont de gros bacs métalliques dans des parcs, qu’on remplit de trucs à recycler. Sur le Cruce, en théorie, ce sont de grandes malles en plastique numérotées censées recevoir tout le matériel de camping, le ravito et les effets de rechange de deux coureurs, et que l’organisation est censée amener sur les aires de bivouac. En pratique, ce sont des petits coffres où on peut caser une tente et un sac de couchage et demi, chargés sur des camions qui se perdent dans la nature, dont les numéros se décollent, et qui au besoin peuvent servir de marchepieds lorsqu’il faut embarquer soi-même dans les camions.
Cordillère des Andes
Et non pas cordelière, comme l’ont appelée certains allumés du plafonnier.
Nous l’avons longée, admirée, arpentée, traversée et ses sommets et glaciers ont fait l’objet de centaines de photos. Un trekking d’un jour et demi nous y a mené au pied du Fitz Roy, dont l’escalade est réputée comme une des plus difficiles au monde.
Cruce
Et plus exactement « Columbia Cruce de los Andes ». Eh bin, c’est la course qu’on y a participé hein ! Environ 90 kms et 2000 m de D+ en trois étapes avec des paysages magnifiques cachés dans le brouillard, des bivouacs sympas noyés par 50 litres au m² et des organisateurs bien près de perdre le « cruce control ». Non, sans blagues, c’est une très belle course avec une ambiance sympa et finalement pas extrêmement dure mais qui a connu justement cette année une météo assez défavorable. Un seul conseil : ALLEZ-Y, mais une année où il fait beau…
Culette inversée
Aussi appelée Bariculette, c’est une version de la culette qui ne se joue qu’au sud de l’équateur, et où le véritable but est de jouer le plus longtemps possible (vu que les trajets sont immenses) et donc de perdre en essayant de faire croire qu’on veut gagner.
Empenada
Sorte de chausson farci à la viande qui semble être l’entrée habituelle des menus argentins et on en a eu au resto, au Cruce, dans le bus, partout... Chaud, c’est très bon ; froid, bof….
Espagnol
Langue officielle de l’Argentine, où le français n’est parlé que très rarement.
Par conséquent, certaines exclamations usuelles chez nous, telles « taxi, suivez cette voiture », « dégagez la zone neutre » ou « coupe si t’as l’as » n’ont entraîné que très peu de réactions de la part des autochtones. Même des chauffeurs de taxi.
Holà
En espagnol : « salut » ou « bonjour »
Mais tout est dans la nuance car si vous dites « Hoolllaaaaa » ça peut aussi vouloir dire un tas d’autres trucs, faites donc bien attention au nombre de « o », de « l » et de « a » que vous y mettez.
Logements
Lorsqu’un « archentin » vous parlera des logements, vous devrez savoir que les 18 nuits du voyage se sont passées dans 13 endroits différents, allant de l’hôtel (de tous niveaux) au bivouac en passant par des bungalows, bus-couchettes, avions et j’en passe.Excellent pour le dos, et je ne vous raconte pas l’état des valises en fin de séjour…
Maté
Sorte de thé ou d’infusion couramment consommée en Amérique du sud et on a croisé pas mal de gens qui se promènent avec leur thermos sous le bras. Ceux qui voudraient y goûter peuvent toujours s’adresser à Michel Fessedemite qui n’a pas résisté à la tentation et à qui aucune expérience ne fait peur.
Patagonie
Région immense (près de 40 fois la Belgique) s’étendant dans le sud de L’Argentine et du Chili et que nous avons traversée en partie. Désertique mais magnifique et en plus, on n’y est pas emm…. par les voisins (3,8 habitants au km²)
Perito Moreno
Glacier se trouvant au cœur du « Parc national des glaciers ». Doit son nom à un célèbre (en Argentine en tout cas) explorateur du XIXè siècle. Vraiment impressionnant. Nous avons eu les plaisirs d’y assister à un effondrement spectaculaire, de l’arpenter en crampons (mais le poids de certains d’entre nous n’est pour rien dans l’effondrement précité) et d’y déguster un whisky avec glaçons prélevés sur place.
Peso
Monnaie officielle de l’Argentine qui vaut environ 20 centimes d’Euro. Les pièces de monnaie sont extrêmement rares et il existe un billet de 2 pesos, soit 40 cents !!
Le sigle du peso est le même que le dollar auquel il était lié autrefois ($). Au début, ça donne des chaleurs quand on voit le prix des bières. Mais on s’y fait vite…
Raft
Sorte de gros canot boudiné dans lequel on vous embarque muni d’une combinaison que vous mettez ¼ d’heure à enfiler et ½ heure à enlever, et dans lequel un guide vous hurle des ordres auxquels vous ne comprenez rien pour vous faire pagayer dans le sens contraire où vous le faites afin de vous amener vers un endroit dont vous ignorez où il se trouve en passant par des rapides que vous auriez voulu éviter à tout prix et accessoirement en vous faisant éjecter d’un siège auquel vous vous accrochez désespérément.
Bref, que du bonheur !
Quilmès
En Belgique, les hommes savent pourquoi. En Argentine, la Quilmès est la « cerveza preferida en la Argentina » (beber con moderacion). Se sert habituellement en bouteilles de 33 ou 50 cl . Pils tout à fait honnête, même si bien sûr c’est loin de faire oublier l’Orval.
Existe également en version brune appelée « stout » !
Ripio
Le ripio est le revêtement habituel des routes en Patagonie, c'est-à-dire qu’en fait, il n’y a pas de revêtement mais que les routes sont constituées de terre et de pierres plus ou moins stabilisés. C’est donc aussi peu confortable qu’en Belgique, mais beaucoup moins dangereux car on y roule bien moins vite et on croise en moyenne un véhicule par demi-heure.
Tango
En Belgique : pils avec un fond de grenadine.
En Argentine, c’est de la danse et c’est une véritable institution. Plusieurs établissements proposent des spectacles de Tango (on y a eu droit) et il se pratique même en rue ou aux terrasses, notamment dans le quartier de San Telmo. (Ah voilà j’ai retrouvé le nom du troisième quartier typique de Buenos Aires, c’est San Telmo !)
Tourista
Affection bien connue des touristes, et qui n’a pas épargné certains ARCHentins. Non, je ne citerai pas de nom. Mais sachez quand même que lors de la première soirée à catafalque, pardon : Calafate, c’est une « diarrhée providentielle » qui nous a permis de découvrir le café-hôtel le plus sympa de la ville. Comme quoi…
Désolé de terminer par la tourista mais bon, c’est l’ordre alphabétique hein….
Et si avec çà vous ne comprenez toujours rien, je n’y comprend rien non plus.
Restez sentiers.
B
mercredi 3 mars 2010
mardi 2 mars 2010
Les photos du gamin
vendredi 26 février 2010
mercredi 24 février 2010
lundi 22 février 2010
samedi 20 février 2010
Une (petite) partie des photos d'André
http://picasaweb.google.com/andre.grandmont/Archentine2010Sony?feat=email#
Si problème copiez et collez dans le navigateur
vendredi 19 février 2010
La 1ère et la 3ème étape comme si vous y étiez !!
Premier jour en musique
http://www.youtube.com/watch?v=Shdk619F9qo
Damien (Belgica) et Jean-Pol (Francia) en guest stars
Deuxième jour : le dénivelé ...
http://www.youtube.com/watch?v=-Nq_od1P-3s
Troisième et dernier jour, toujours en musique
http://www.youtube.com/watch?v=AjunAHzpJNQ&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=Shdk619F9qo
Damien (Belgica) et Jean-Pol (Francia) en guest stars
Deuxième jour : le dénivelé ...
http://www.youtube.com/watch?v=-Nq_od1P-3s
Troisième et dernier jour, toujours en musique
http://www.youtube.com/watch?v=AjunAHzpJNQ&feature=related
Message de Carine et les Hub's
Tout d'abord, je vous félicite tous de braver la tempête pour aller jusqu'au bout de votre rêve... Comme j'ai pu le lire, c'est pas de chance avec le temps !
Bravo aussi à ceux qui ont arrêté quand leur corps en a eu marre.. Ils ont su se respecter ! Super !
J'espère que vous avez pris beaucoup de plaisir dans ce trail... et que vous partagerez dès votre retour votre expérience ...
je vous embrasse tous
Bravo aussi à ceux qui ont arrêté quand leur corps en a eu marre.. Ils ont su se respecter ! Super !
J'espère que vous avez pris beaucoup de plaisir dans ce trail... et que vous partagerez dès votre retour votre expérience ...
je vous embrasse tous
mardi 16 février 2010
lundi 15 février 2010
dimanche 14 février 2010
La chute de l'arche
Après avoir passé quelques jours à errer dans des trous plus perdus que certains effets ayant appartenu autrefois à Domi (Rio Mayo et son pittoresque hôtel-prison; Los Caracoles et sa station-service, son hôtel,son épicerie et ses deux maisons en tôle; le camping El Tio atteint après avoir parcouru les 45 derniers kms en 3 heures vu l'état de la route; j'en passe et des meilleures) nous avons donc abouti ce vendredi soir à El Calafate, petite ville au milieu de nulle part et au bord du lac Argentino, dans lequel viennent se jeter les célèbres glaciers du Parc National.
Ce dimanche était consacré à une excursion en bateau sur ce même lac, ce qui nous a permis d'admirer successivement les icebergs du glacier Upsala, la hauteur impressionnante du glacier Spegazzini (80 à 125m), avant d'assister, cerise sur le gâteau, à l'effondrement spectaculaire d'une arche de glace du Perito Moreno, dont nous essaierons de glisser quelques images sur le blog.
Demain dernier jour de festivités : randonnée SUR ce même glacier Perito Moreno et on espère qu'il tiendra le coup cette fois.....
Après avoir passé quelques jours à errer dans des trous plus perdus que certains effets ayant appartenu autrefois à Domi (Rio Mayo et son pittoresque hôtel-prison; Los Caracoles et sa station-service, son hôtel,son épicerie et ses deux maisons en tôle; le camping El Tio atteint après avoir parcouru les 45 derniers kms en 3 heures vu l'état de la route; j'en passe et des meilleures) nous avons donc abouti ce vendredi soir à El Calafate, petite ville au milieu de nulle part et au bord du lac Argentino, dans lequel viennent se jeter les célèbres glaciers du Parc National.
Ce dimanche était consacré à une excursion en bateau sur ce même lac, ce qui nous a permis d'admirer successivement les icebergs du glacier Upsala, la hauteur impressionnante du glacier Spegazzini (80 à 125m), avant d'assister, cerise sur le gâteau, à l'effondrement spectaculaire d'une arche de glace du Perito Moreno, dont nous essaierons de glisser quelques images sur le blog.
Demain dernier jour de festivités : randonnée SUR ce même glacier Perito Moreno et on espère qu'il tiendra le coup cette fois.....
vendredi 12 février 2010
Quelques moments inoubliables durant le Cruce !
File avant le bateau (1er jour) ... l'autre option ? Traverser à la nage ?
La "bétaillère" qui nous transportera vers un campement (plus sec ?)
on se mouille !
La file devant la passerelle
Traversée de rivière
La culette ... omni-présente !
Sur le bateau vers l'île Victoria et la péninsule de Quétrihué
Dans la file à l'aéroport 
Dans le bus de Buenos Aires à Bariloche
jeudi 11 février 2010
L' Argentine (la Patagonie) telle que nous l'avons vécue ....
La Patagonie est décrite comme le paradis des solitaires (1 hab au km 2 !) et nous pouvons confirmer, marchez pendant quelques minutes et vous vous retrouvez hors des sentiers battus face à une nature grandiose, à des lacs aux eaux transparentes, qui se transforment en miroirs quand tout est calme et prennent des couleurs turquoises à certains moments de la journée. Les points de vue sont innombrables et impossibles à photographier tellement ils sont beaux. Tout ça pour vous ! Nous sommes sous le charme ...
Quelques détails que vous ne lirez probablement pas dans les livres nous ont frappés :
Les routes sont remplies de nids de poule et poussiéreuses (mais on comprend, ils en ont des km et des km à entretenir), on voit rouler des voitures qui sont de véritables antiquités (pas de contrôle technique sans aucun doute !!) et de nombreux pare-brise sont félés : on comprend vite pourquoi ! Ils roulent à fond la caisse sur des routes qui sont des pistes.
Et puis, il y a les Argentin(e)s qui sont souvent très beaux (belles) ... et qui gardent la ligne malgré des assiettes de viande énormes, des empanadas (sorte de gosettes à la viande, pas très diététiques !) et une passion pour les croissants. Ils mangent le soir à partir de 21h, ce qui n'est pas recommandé non plus ... mais ça leur réussit.
En tant que piéton, ne vous risquez pas à traverser sur les passages-piétons en pensant que les chauffeurs vont s'arrêter, ce serait vachement dangereux ! Ne vous risquez pas non plus à être un peu sympa avec un chien car il y a des tas de chiens errants qui vous suivront toute la journée ... Vous apprécierez (ou pas ?) Gérard n'a pas apprécié !
MESSAGE POUR DIDIER
Annette a des difficultés à te contacter. Voici son message :
Message pour Didier
Comme tu peux le lire, enfin j'espère, nous tentons d'utiliser les nouvelles technologies pour te contacter.Ceci est un essai , cela fait bientôt 3 h que nous explorons les fonctionnalités de Google.........Thierry et Annette . Si tu avais la bonne idée de t'inscrire comme membre du blog, Annette pourrait t'envoyer des messages plus perso...Je sais que tu est encore plus doué que moi pour ces nouvelles technol. mais enfin on peut espérer....Réponds-nous si tu reçois ce message...S.O.S..Annette a lancé une bouteille à la mer le W-E dernier (tu la reconnaîtras , elle est toute verte et sent la lavande mais elle est vide ...)
Annette et Thierry
Message pour Didier
Comme tu peux le lire, enfin j'espère, nous tentons d'utiliser les nouvelles technologies pour te contacter.Ceci est un essai , cela fait bientôt 3 h que nous explorons les fonctionnalités de Google.........Thierry et Annette . Si tu avais la bonne idée de t'inscrire comme membre du blog, Annette pourrait t'envoyer des messages plus perso...Je sais que tu est encore plus doué que moi pour ces nouvelles technol. mais enfin on peut espérer....Réponds-nous si tu reçois ce message...S.O.S..Annette a lancé une bouteille à la mer le W-E dernier (tu la reconnaîtras , elle est toute verte et sent la lavande mais elle est vide ...)
Annette et Thierry
mercredi 10 février 2010
mardi 9 février 2010
Résultats faussés !!!
Je compte intenter un procès à ''Zatopek & cie'' (cfr. art.1 février 'moi, je suis tango, tango!') pour théories mensongères.
Je n'ai pu faire mieux que 2 étapes sur 3, malgré mon sur-entraînement de circonstance (voire photo) ...alors que Régine cela ne l'a pas handicapé du tout. Que du contraire.
Gérard
lundi 8 février 2010
FINISH
Gérard, Eric et Didier ont décidé de jeter le gant. Ils iront récupérer les containers, faire la lessive et mettre sécher. C’est une excellente idée. Le linge est replié quand on rentre ! Super, des hommes comme ça, on n’en fait plus !!
Les « survivants » continuent vaillamment sur un beau parcours qui est presque trop roulant ; personnellement, j’attends les montées pour pouvoir marcher un peu. On n’a pas pris la crème solaire et c’est le jour le plus ensoleillé. Les paysages sont très chouettes, même si un peu trop plats pour Hub (qui attend tjs que je craque) et pour André qui compte les points pour la charrette (et le beau service à fleurs qui sera remis au 1er).
Après avoir croisé un cochon sur le parcours (il a échappé au barbecue ?), nous arrivons à
« medio uno » et il reste une très grosse montée pour atteindre … le Chili (finalement, on y va !!?), puis une descente enivrante vers l’arche finale (je n’ai jamais autant aimé l’ARCHe !) Des carabinieri, en ligne nous attendent pour les formalités d’entrée au Chili ... puis de sortie 3 min plus tard. Sauf moi qui « sans papiers » doit m’inventer un numéro de passeport et essayer de rester discrète. Difficile pourtant de rester discrète avec la tignasse de « mérinos poivre et sel » (dixit Véro) que je me paie. (Véro, tu comprends maintenant pourquoi le sèche-cheveux est la 1ère chose que je mets dans mon sac !)
Je dois avoir du sang africain dans les veines car même Didier a remarqué mes cheveux crépus (Dommage que je n’aie pas la peau brune qui va avec, elles courent bien les Kenyanes !) Ça fait 3 jours que j’évite les rétroviseurs et tout ce qui ressemble à un miroir mais ce n'est pas grave ! Je garderai en mémoire une course dont je suis très contente et une fameuse expérience. Pas de chute, pas de bobos et plein de souvenirs impayables, indélébiles
Les « survivants » continuent vaillamment sur un beau parcours qui est presque trop roulant ; personnellement, j’attends les montées pour pouvoir marcher un peu. On n’a pas pris la crème solaire et c’est le jour le plus ensoleillé. Les paysages sont très chouettes, même si un peu trop plats pour Hub (qui attend tjs que je craque) et pour André qui compte les points pour la charrette (et le beau service à fleurs qui sera remis au 1er).
Après avoir croisé un cochon sur le parcours (il a échappé au barbecue ?), nous arrivons à
« medio uno » et il reste une très grosse montée pour atteindre … le Chili (finalement, on y va !!?), puis une descente enivrante vers l’arche finale (je n’ai jamais autant aimé l’ARCHe !) Des carabinieri, en ligne nous attendent pour les formalités d’entrée au Chili ... puis de sortie 3 min plus tard. Sauf moi qui « sans papiers » doit m’inventer un numéro de passeport et essayer de rester discrète. Difficile pourtant de rester discrète avec la tignasse de « mérinos poivre et sel » (dixit Véro) que je me paie. (Véro, tu comprends maintenant pourquoi le sèche-cheveux est la 1ère chose que je mets dans mon sac !)
Je dois avoir du sang africain dans les veines car même Didier a remarqué mes cheveux crépus (Dommage que je n’aie pas la peau brune qui va avec, elles courent bien les Kenyanes !) Ça fait 3 jours que j’évite les rétroviseurs et tout ce qui ressemble à un miroir mais ce n'est pas grave ! Je garderai en mémoire une course dont je suis très contente et une fameuse expérience. Pas de chute, pas de bobos et plein de souvenirs impayables, indélébiles
2ème jour
ORGANISATION !! Il y a des années, un barbu a dit « Les derniers seront les premiers », c’est le contraire de ce qui est prévu par les organisateurs qui veulent faire partir en derniers les derniers arrivés. Pas de chance, le Wallon n’est pas discipliné. Ben, Didier, Eric et Gérard s'en tiennent donc à l'idée du barbu. Ils s'en foutent des éventuelles pénalités ... ils veulent arriver pour le barbecue gargantuesque. Excellente initiative de Ben ! Ben, Gérard, Didier & Eric partent avec l’élite, l’élite délite d’ailleurs dans la boue … où la forme est une chose et le « planter du bâton » en est une autre !! La boue, les Belges, nous on connaît. Ben s'est même retrouvé à califourchon sur un super-trailer argentin qui venait de le faucher en dévalant 5m. Les "contemplatifs" prennent donc un peu d’avance bien méritée.
Grimpette, comme prévu, pas facile mais faisable, tout le monde tient la distance et "Animo", l'ambiance est bonne.
Arrivée sur le plat, où les signaleurs n’ont qu’un mot à la bouche, selon eux :« il reste toujours medio uno ». Les derniers « 4OOm » sont aussi annoncés à plus de 2km de l'arrivée ... on sait tous combien de temps, il faut pour aller du départ de l’entraînement du mardi jusque chez Noëlette et c’est vachement plus long ! Pour terminer, traversée d’une rivière et on arrive bien trempés (jusqu’à la boutroulle). André n’a plus rien de sec et est obligé d’étrenner un maillot de bain (acheté récemment) qui révèle des cuisses de « blanc, bleu, belge ». Depuis les années qu’on court ensemble, je ne les avais jamais vues, c’est une découverte, ça valait la peine de venir en Argentine !
2ème arrivée commune de Mich, Hub, Rég et Dom. Suivent peu après, le gamin, JP, infatigable-man, Laurent, Benoit et Eric. Terminent dans un délai normal, Gérard, Didier & Ben … à temps pour le BARBECUE, vino tinto y vino bianco. Ils ont bien fait de désobéir !
Fin des efforts ?
Et non, les Argentins n’étant pas habitués aux étés pourris, ils n’ont pas prévu que des ponts de bois peuvent s’écrouler. Départ donc d’une majorité de coureurs (dont tout notre groupe, sauf Benoît Sch) vers un autre camp ( ?), embarquement dans une sorte de bétaillère, puis + ou – 4 km de marche et on RIT… que faire d’autre ! Montage des tentes sous la pluie (excellente organisation des ARCHERS solidaires)
... puis réunion où une petite révolution argentine se met en marche, (le Che n’est-il pas passé par ici ?) De nombreux coureurs ont quelques craintes à propos de l'heure d'arrivée de la dernière étape. L’organisateur parle à 1OOO personnes sans micro. On entend crier assez fort mais on ne comprend rien, je finis par comprendre (imaginer ?) que finalement on n’ira pas au Chili parce que ce serait trop long et je range mon passeport. (Mauvaise idée !)
Grimpette, comme prévu, pas facile mais faisable, tout le monde tient la distance et "Animo", l'ambiance est bonne.
Arrivée sur le plat, où les signaleurs n’ont qu’un mot à la bouche, selon eux :« il reste toujours medio uno ». Les derniers « 4OOm » sont aussi annoncés à plus de 2km de l'arrivée ... on sait tous combien de temps, il faut pour aller du départ de l’entraînement du mardi jusque chez Noëlette et c’est vachement plus long ! Pour terminer, traversée d’une rivière et on arrive bien trempés (jusqu’à la boutroulle). André n’a plus rien de sec et est obligé d’étrenner un maillot de bain (acheté récemment) qui révèle des cuisses de « blanc, bleu, belge ». Depuis les années qu’on court ensemble, je ne les avais jamais vues, c’est une découverte, ça valait la peine de venir en Argentine !
2ème arrivée commune de Mich, Hub, Rég et Dom. Suivent peu après, le gamin, JP, infatigable-man, Laurent, Benoit et Eric. Terminent dans un délai normal, Gérard, Didier & Ben … à temps pour le BARBECUE, vino tinto y vino bianco. Ils ont bien fait de désobéir !
Fin des efforts ?
Et non, les Argentins n’étant pas habitués aux étés pourris, ils n’ont pas prévu que des ponts de bois peuvent s’écrouler. Départ donc d’une majorité de coureurs (dont tout notre groupe, sauf Benoît Sch) vers un autre camp ( ?), embarquement dans une sorte de bétaillère, puis + ou – 4 km de marche et on RIT… que faire d’autre ! Montage des tentes sous la pluie (excellente organisation des ARCHERS solidaires)
... puis réunion où une petite révolution argentine se met en marche, (le Che n’est-il pas passé par ici ?) De nombreux coureurs ont quelques craintes à propos de l'heure d'arrivée de la dernière étape. L’organisateur parle à 1OOO personnes sans micro. On entend crier assez fort mais on ne comprend rien, je finis par comprendre (imaginer ?) que finalement on n’ira pas au Chili parce que ce serait trop long et je range mon passeport. (Mauvaise idée !)
Le Cruce, nous ( Gérard et Régine) vous racontons… ! 1er jour (D’autres versions et plein de photos suivront)
Nous quittons Cerro Catedral, super endroit confortable, piscine, jacuzzi (merci Benoît pour ce choix) pour l’aventura.
Départ dès l’aube, camel backs bien remplis et petit nœud (diarrhée, constipation, stress… ?) dans l’estomac. On dit « Ciao » à Véronique en pyjama devant sa cabana et puis, nous voilà partis ou presque, 45 min de bus avant le départ.
Didier pense à Lise et nous le dit, nous penserons tous à elle en grimpant vers les cimes.
VAMOS. Le temps idéal (sec, lumineux & 17°) pour courir est au rendez-vous. Au début, ça bouchonne un peu (ou beaucoup, suivant le moment de départ) dans les sentiers étroits. Rien à voir avec les escaliers de la Lesse, ici c’est XXXL. Certains ont même le temps de poser (pauser ?) avec des Brésiliennes, no comment (ils s’arrangeront avec leurs dames !) Arrivée à une passerelle en câbles & planches (10°km), c’est un peu comme le « carrefour Léonard à 7h du mat », on s’amuse, on fait la OLA . Au début, on passe 1 par 1, après 2 par 2, puis 6 par 6 pour les derniers (qui ont attendu 2h !) … sont-ils plus légers ? Ou est-ce moins grave s’ils tombent dans le ravin ? (qui est superbe, d'ailleurs).
La météo est avec nous, tout le monde « roule », ça se passe bien. Hub, Mich, Dominique, Damien, JP et Régine arrivent ensemble vers 15h et c’est un plaisir de crier « Belgica » et même « Wallonie » (zut, on n’a pas pris le drapeau wallon) ! D’autres sont encore en route et après avoir vu débouler un cheval fou sur le sentier, Eric et Gérard arrivent indemnes devant le lac à traverser (5 par bateau ,…si, si, vous avez bien lu !) Didier et Benoit les suivent. Les informations arrivent au compte-goutte, par talkie walkie entre la "fine équipe" et la "grosse équipe" (dixit Michel)
Les organisateurs n’ont pas prévu qu’éventuellement certains (càd 200 à 300 ! ) peuvent arriver après 17h et les « fonctionnaires » chargés de la traversée quittent à 16h59. Les plus « contemplatifs, carpe diem » de notre groupe se trouvent donc coincés devant le lac (qui est superbe !) : plus de bateau … et autre itinéraire moins facile …Ils auront poireauté 1h. Certains la trouvent un peu mauvaise. Ils arrivent à 18h15.
Les premiers arrivés (sauf Régine qui regarde, c’est la première fois qu’elle voit monter une tente) ont fait ce qu’ils ont pu. Les « 4 étoiles » sont montées.
Pour certains, c'est une expérience para-commando ou « légion étrangère », tout le monde n'a pas fait son service militaire. Laurent qui a repris des couleurs et de la voix est le seul (à ma connaissance) à oser aller se laver dans la rivière ... Corrigez si nécessaire !
Allez demain, après une bonne nuit sous la tente dans les odeurs de pieds et autres, on sera en forme !!
Départ dès l’aube, camel backs bien remplis et petit nœud (diarrhée, constipation, stress… ?) dans l’estomac. On dit « Ciao » à Véronique en pyjama devant sa cabana et puis, nous voilà partis ou presque, 45 min de bus avant le départ.
Didier pense à Lise et nous le dit, nous penserons tous à elle en grimpant vers les cimes.
VAMOS. Le temps idéal (sec, lumineux & 17°) pour courir est au rendez-vous. Au début, ça bouchonne un peu (ou beaucoup, suivant le moment de départ) dans les sentiers étroits. Rien à voir avec les escaliers de la Lesse, ici c’est XXXL. Certains ont même le temps de poser (pauser ?) avec des Brésiliennes, no comment (ils s’arrangeront avec leurs dames !) Arrivée à une passerelle en câbles & planches (10°km), c’est un peu comme le « carrefour Léonard à 7h du mat », on s’amuse, on fait la OLA . Au début, on passe 1 par 1, après 2 par 2, puis 6 par 6 pour les derniers (qui ont attendu 2h !) … sont-ils plus légers ? Ou est-ce moins grave s’ils tombent dans le ravin ? (qui est superbe, d'ailleurs).
La météo est avec nous, tout le monde « roule », ça se passe bien. Hub, Mich, Dominique, Damien, JP et Régine arrivent ensemble vers 15h et c’est un plaisir de crier « Belgica » et même « Wallonie » (zut, on n’a pas pris le drapeau wallon) ! D’autres sont encore en route et après avoir vu débouler un cheval fou sur le sentier, Eric et Gérard arrivent indemnes devant le lac à traverser (5 par bateau ,…si, si, vous avez bien lu !) Didier et Benoit les suivent. Les informations arrivent au compte-goutte, par talkie walkie entre la "fine équipe" et la "grosse équipe" (dixit Michel)
Les organisateurs n’ont pas prévu qu’éventuellement certains (càd 200 à 300 ! ) peuvent arriver après 17h et les « fonctionnaires » chargés de la traversée quittent à 16h59. Les plus « contemplatifs, carpe diem » de notre groupe se trouvent donc coincés devant le lac (qui est superbe !) : plus de bateau … et autre itinéraire moins facile …Ils auront poireauté 1h. Certains la trouvent un peu mauvaise. Ils arrivent à 18h15.
Les premiers arrivés (sauf Régine qui regarde, c’est la première fois qu’elle voit monter une tente) ont fait ce qu’ils ont pu. Les « 4 étoiles » sont montées.
Pour certains, c'est une expérience para-commando ou « légion étrangère », tout le monde n'a pas fait son service militaire. Laurent qui a repris des couleurs et de la voix est le seul (à ma connaissance) à oser aller se laver dans la rivière ... Corrigez si nécessaire !
Allez demain, après une bonne nuit sous la tente dans les odeurs de pieds et autres, on sera en forme !!
AND NOW THE RESULTS FOR BELGIUM ...!
C'est FINI on est arrivés au CHILI !!
On vous racontera beaucoup plus dans peu de temps et il y en a à raconter !!
Mais pour ce qui est des résultats ...
Sur 750 équipes, 599 classées
83 Damien et Jean-Pol (FR) 13h39
88 Mich et Hub 13h43 (5èmes de leur catégorie (+ de 100 ans ... pas kg) à 12sec des 4èmes !!)
92 Régine et Dominique 13h46 (2 arrivées communes avec Mich et Hub, 11ème équipe mixte, pas de catégorie d'âge )
141 Benoit et Gérard (FR) 14h57
267 Laurent et André 17h01
454 Giséle (FR) et Maria del Mar (Arg) 20h21
486 Ben 20h58
dimanche 7 février 2010
Samedi soir et dimanche matin
Me revoilà....
Hier soir à peine avais-je fermé l'ordi que je reçois un coup de fil de Didier.....il rentrait car il ne se sentait pas bien et n' arrivait pas à se réchauffer.
Il est arrivé vers 11.30...avec une mine fatiguée mais soulagé d'avoir pris la décision de jeter l'éponge. Il faut dire qu'ils ont courru toute la journée sous une pluie battante, conjurant la boue et une organisation un peu dépassée par le mauvais temps, entre autre un parcours allongé pour récupérer les containers que les camions avaient du mal à acheminer jusqu'au campement!!!!!
Il me rassure sur la condition des autres traileurs....Michel, Hubert, Régine et Domi font une course d'enfer à croire qu'ils ont mis des palmes et des griffes de condor à leurs baskets pour se déplacer dans ce bourbier.
André et Laurent toujours unis,....bravent les intempéries ...il reste à savoir qui soutient l'autre ou qui bouste l'autre?....Mais bon ils semblent tenir leur petit train train.
Damien poursuit, il ménage "sa monture" et ronge son frein car son coéquipier semble très irrégulier...il voit rouge quelques fois , il en faut pourtant beaucoup pour démonter notre "gamin"!!!!
Benoît et son coéquipier français ne se prennent pas la tête et gèrent bien leur tempo.
Gérard pense arrêter demain matin...il veut savourer encore une nuit sous la tente (trempée) avec Régine...ils vont se tenir chaud!!!!!!
Didier et moi vidons les sacs, mettons sécher comme on peut partout dans la Cabanas...je ne vous décris pas l'état des tee-shirts, slips,...chaussettes,... polars et shorts!!!!!...Vous pouvez imaginer par vous- même....une vraie punition pour l'odorat et la vue...un vrai chantier....
Espérons que tout cela va sécher durant la nuit.
Didier fait du camping "sec" dans mon divan et passe une bonne "petite" nuit.
Dimanche matin, nous sommes réveillés par des odeurs peu ragoûtantes qui nous titillent les narines....Une seule solution laver tout cela!!!!....
Plongeons bien mérités dans la baignoire de toutes les affaires et en avant... la grosse lessive...enfin le débarbouillage parce qu' on ne peut avoir" plus propre que propre" ou "plus blanc que blanc" avec quelques cuillères à soupe de Wipp, du shampoing ou du bain mousse....je fais ce que je peux!!!!
Faut pas rêver les hommes et ma petite dame, conchita fait de son mieux. Je mets sécher dehors sur des cintres...il y a du vent et enfin....oui, oui,....du SOLEIL....le bonheur complet!!!!!
Vers midi, Gérard arrive accompagné d'Eric....Il semblerait que Ben en super trailer poursuive seul et bonne nouvelle, l'organisation a écourté l'étape, l'arrivée ne se fera probablement pas au Chili comme prévu. On ne va pas en faire tout un fromage,...ce qui compte maintenant c'est de les voir tous rentrer.
Je vais aller surveiller "ma lessive" au cas où elle voudrait aller faire une promenade dans la steppe patagonienne....le vent est très capricieux ici.
Bisou à toutes et tous
Véro
Hier soir à peine avais-je fermé l'ordi que je reçois un coup de fil de Didier.....il rentrait car il ne se sentait pas bien et n' arrivait pas à se réchauffer.
Il est arrivé vers 11.30...avec une mine fatiguée mais soulagé d'avoir pris la décision de jeter l'éponge. Il faut dire qu'ils ont courru toute la journée sous une pluie battante, conjurant la boue et une organisation un peu dépassée par le mauvais temps, entre autre un parcours allongé pour récupérer les containers que les camions avaient du mal à acheminer jusqu'au campement!!!!!
Il me rassure sur la condition des autres traileurs....Michel, Hubert, Régine et Domi font une course d'enfer à croire qu'ils ont mis des palmes et des griffes de condor à leurs baskets pour se déplacer dans ce bourbier.
André et Laurent toujours unis,....bravent les intempéries ...il reste à savoir qui soutient l'autre ou qui bouste l'autre?....Mais bon ils semblent tenir leur petit train train.
Damien poursuit, il ménage "sa monture" et ronge son frein car son coéquipier semble très irrégulier...il voit rouge quelques fois , il en faut pourtant beaucoup pour démonter notre "gamin"!!!!
Benoît et son coéquipier français ne se prennent pas la tête et gèrent bien leur tempo.
Gérard pense arrêter demain matin...il veut savourer encore une nuit sous la tente (trempée) avec Régine...ils vont se tenir chaud!!!!!!
Didier et moi vidons les sacs, mettons sécher comme on peut partout dans la Cabanas...je ne vous décris pas l'état des tee-shirts, slips,...chaussettes,... polars et shorts!!!!!...Vous pouvez imaginer par vous- même....une vraie punition pour l'odorat et la vue...un vrai chantier....
Espérons que tout cela va sécher durant la nuit.
Didier fait du camping "sec" dans mon divan et passe une bonne "petite" nuit.
Dimanche matin, nous sommes réveillés par des odeurs peu ragoûtantes qui nous titillent les narines....Une seule solution laver tout cela!!!!....
Plongeons bien mérités dans la baignoire de toutes les affaires et en avant... la grosse lessive...enfin le débarbouillage parce qu' on ne peut avoir" plus propre que propre" ou "plus blanc que blanc" avec quelques cuillères à soupe de Wipp, du shampoing ou du bain mousse....je fais ce que je peux!!!!
Faut pas rêver les hommes et ma petite dame, conchita fait de son mieux. Je mets sécher dehors sur des cintres...il y a du vent et enfin....oui, oui,....du SOLEIL....le bonheur complet!!!!!
Vers midi, Gérard arrive accompagné d'Eric....Il semblerait que Ben en super trailer poursuive seul et bonne nouvelle, l'organisation a écourté l'étape, l'arrivée ne se fera probablement pas au Chili comme prévu. On ne va pas en faire tout un fromage,...ce qui compte maintenant c'est de les voir tous rentrer.
Je vais aller surveiller "ma lessive" au cas où elle voudrait aller faire une promenade dans la steppe patagonienne....le vent est très capricieux ici.
Bisou à toutes et tous
Véro
samedi 6 février 2010
Quelques résultats du jour 1 (Dia 1)
Hello tout le monde.
J"ai enfin eu quelques nouvelles en allant sur le site du "Cruce de los Andes 2010". Tous les groupes sont bien arrivés et ont terminé le premier tronçon....
Il y a 750 équipes, je vous donne le classement temporaire de ce "Dia 1" :
142 ème: Régine et Domi en 5H25.56
152 Michel et Hubert en 5.27.04
154 Damien et Jean-Paul (un des Français) en 5.29.35
189 Benoît et Gérard (le Français) en 5.43.46
292 André et Laurent en 6.15.40
616 Gisèle (Française) et Maria (Argentine) en 8.05.26
647 Eric et Gérard en 8.18.17
689 Ben et Didier en 8.33.06
Je crois qu'il y en a qui ont la vitesse en tête, d'autres qui rongent leur frein et d'autres qui savourent le paysage. Chacun sa façon d'aborder une course pareille et en équipe ce ne doit pas être facile mais on pense très fort à eux. Il faut qu'ils terminent en bonne forme en arrivant au Chili .....Mais j'espère sans trop sentir mauvais!!!!....Ce qui me rassure c'est qu'ils seront lavés par l'eau de pluie qui tombe à seaux ici , c'est normal .....on est en Patagonie et la Cordillière arrête les nuages qui se déversent dans cette région...c'est malin de venir faire une course ici mais, bon c'est promis je ferai un effort pour leur donner à chacun un bisou de votre part...
Ma journée a été très longue, mais elle en valait la peine : nous avons suivi une route entre steppe, roches volcaniques, bois de conifères, de faux-hêtres et de bambous,...entourant des lacs miroitant sous les nuages et la pluie avec par moment quelques rayons de soleil...c'était tout simplement magnifique.
J'ai eu la chance d'avoir à mes côtés pour ces 2 journées une guide qui parlait très bien le français. Et moi qui m'était faite tout un cinéma, des petits copions avec des expressions, des mots usuels pour ne pas rester bêtement la bouche ouverte sans savoir rien dire,...je n'en ai pas eu besoin....j'ai stressé pour rien...sotte que je suis!!!!!
Je mettrai quelques photos quand les fans d'ordinateurs seront rentrés car ce n'est pas trop mon truc et je n'ai pas envie de mettre en panne l'ordi de Damien.
Je pense avoir fait le tour de tout. J'espère avoir des nouvelles fraîches demain. Vous pouvez aussi aller sur le site officiel de la course et communiquer sur le blog
Bonsoir à tous (ici il est 22H et chez nous il est 2 h du mat) dormez bien et faites de beaux rêves
BiZZZZZZZZZ à tous
Véro
J"ai enfin eu quelques nouvelles en allant sur le site du "Cruce de los Andes 2010". Tous les groupes sont bien arrivés et ont terminé le premier tronçon....
Il y a 750 équipes, je vous donne le classement temporaire de ce "Dia 1" :
142 ème: Régine et Domi en 5H25.56
152 Michel et Hubert en 5.27.04
154 Damien et Jean-Paul (un des Français) en 5.29.35
189 Benoît et Gérard (le Français) en 5.43.46
292 André et Laurent en 6.15.40
616 Gisèle (Française) et Maria (Argentine) en 8.05.26
647 Eric et Gérard en 8.18.17
689 Ben et Didier en 8.33.06
Je crois qu'il y en a qui ont la vitesse en tête, d'autres qui rongent leur frein et d'autres qui savourent le paysage. Chacun sa façon d'aborder une course pareille et en équipe ce ne doit pas être facile mais on pense très fort à eux. Il faut qu'ils terminent en bonne forme en arrivant au Chili .....Mais j'espère sans trop sentir mauvais!!!!....Ce qui me rassure c'est qu'ils seront lavés par l'eau de pluie qui tombe à seaux ici , c'est normal .....on est en Patagonie et la Cordillière arrête les nuages qui se déversent dans cette région...c'est malin de venir faire une course ici mais, bon c'est promis je ferai un effort pour leur donner à chacun un bisou de votre part...
Ma journée a été très longue, mais elle en valait la peine : nous avons suivi une route entre steppe, roches volcaniques, bois de conifères, de faux-hêtres et de bambous,...entourant des lacs miroitant sous les nuages et la pluie avec par moment quelques rayons de soleil...c'était tout simplement magnifique.
J'ai eu la chance d'avoir à mes côtés pour ces 2 journées une guide qui parlait très bien le français. Et moi qui m'était faite tout un cinéma, des petits copions avec des expressions, des mots usuels pour ne pas rester bêtement la bouche ouverte sans savoir rien dire,...je n'en ai pas eu besoin....j'ai stressé pour rien...sotte que je suis!!!!!
Je mettrai quelques photos quand les fans d'ordinateurs seront rentrés car ce n'est pas trop mon truc et je n'ai pas envie de mettre en panne l'ordi de Damien.
Je pense avoir fait le tour de tout. J'espère avoir des nouvelles fraîches demain. Vous pouvez aussi aller sur le site officiel de la course et communiquer sur le blog
Bonsoir à tous (ici il est 22H et chez nous il est 2 h du mat) dormez bien et faites de beaux rêves
BiZZZZZZZZZ à tous
Véro
samedi 2ème jour du Cruce
Bon voilà, c'est le calme blanc.
Les connections internet et téléphonique ne doivent pas être possibles là où sont nos bêtes de course....
Je viens de me lever, il est 6 heures on vient me cherche à 7.30 pour faire mon périple des 7 lacs, trajet qui dure 12 heures!!!! Je ne suis pas prête de rentrer !!!!!
Cette nuit a été venteuse et très pluvieuse, tout cela m'a éveillée...je pensais à nos traileurs sous leur tente dans ces éléments qui ont décidé de nous agacer et il paraît que c'est la 1ère fois qu'il fait aussi mauvais...c'est bien notre "dé"veine"....bon je suppose que tout se passe bien pour eux....du moins je l'espère enfin rassurons nous jusque maintenant aucun n'est revenu aux Cabanes....c'est bon signe
Il reste encore 2 jours de course et celui -ci est le plus dur, en dénivelé et sur un terrain plus technique.
J'envoie une pensée positive à chacun...Ne vous inquiétez pas ils savent tous que là-bas chez nous beaucoup de personnes pensent à eux et cela .....ça va les bouster j'en suis sûre.
Allez allez l'ARCH on va y arriver ils vont le terminer ce Cruce ils et elles vont leur montrer de quoi sont capables les ptits belges (Oups et les Francais aussi mais eux il paraît qu'ils ne sont pas "les ptits"....) !!!!!
Bisou à tous
Véro
Les connections internet et téléphonique ne doivent pas être possibles là où sont nos bêtes de course....
Je viens de me lever, il est 6 heures on vient me cherche à 7.30 pour faire mon périple des 7 lacs, trajet qui dure 12 heures!!!! Je ne suis pas prête de rentrer !!!!!
Cette nuit a été venteuse et très pluvieuse, tout cela m'a éveillée...je pensais à nos traileurs sous leur tente dans ces éléments qui ont décidé de nous agacer et il paraît que c'est la 1ère fois qu'il fait aussi mauvais...c'est bien notre "dé"veine"....bon je suppose que tout se passe bien pour eux....du moins je l'espère enfin rassurons nous jusque maintenant aucun n'est revenu aux Cabanes....c'est bon signe
Il reste encore 2 jours de course et celui -ci est le plus dur, en dénivelé et sur un terrain plus technique.
J'envoie une pensée positive à chacun...Ne vous inquiétez pas ils savent tous que là-bas chez nous beaucoup de personnes pensent à eux et cela .....ça va les bouster j'en suis sûre.
Allez allez l'ARCH on va y arriver ils vont le terminer ce Cruce ils et elles vont leur montrer de quoi sont capables les ptits belges (Oups et les Francais aussi mais eux il paraît qu'ils ne sont pas "les ptits"....) !!!!!
Bisou à tous
Véro
vendredi 5 février 2010
Départ des traileurs ARCHentins
Voilà le grand jour des grands déplacements et des grands défis est arrivé!!!!!
Ils se sont levés tôt vers 5 heures !!!!!avec un pincement au coeur pour certains, l'estomac et les intestins bourbouillés pour d'autres!!!!!Eh oui la tourista règne en maîtresse dans nos Cabanes depuis quelques jours, on ne peut y échapper....Ne vous inquiétez pas ils ont pris une réserve de papier que j'espère suffisante....et les médicaments adéquats...
On croise les doigts.
Ils sont partis vers 6 heures, arnachés comme les parfaits traileurs qu'ils sont : coupe vent, bonnet, collants et vêtements chauds, les sacs sont lourds de provisions diverses et équipement de rechange (polar, short, gels, barres énergétiques,biscuits, eau dans les poches et les gourdes......enfin tout ce qui peut conjurer la mauvaise météo et les fringales) eh oui il ne faut pas oublier qu'ils sont partis pour 3 jours en semi autonomie. ....
Je ne voulais en aucun cas louper leur départ des Cabanes et je me suis levée comme eux pour les voir partir.
C'était très émouvant et les sentir tous dans leur approche de ce périple qui leur est propre : le rire, la tension, l'amertume, l'angoisse,...j'avais les larmes aux yeux, j'essayais de me dominer mais quand Loubard est parti...mon coeur a chaviré....on ne se refait pas!!!!
Take care les gars et filles on pense bien à vous.
Maintenant je vais aller déjeuner seule comme une âme en peine et la tête remplie de pensées positives pour chacun d'eux ( Michel, Hubert, Ben, Didier, Domi, Régine, Gérard, Eric, André, Laurent, Damien, Benoît S, Gérard V, Gisèle, Jean Paul, Yann et Bruno ).
Je dois être prête quand on viendra me chercher pour les visites qui sont prévues pour moi....J'appréhende.....j'ai un chauffeur oui oui 1 pour moi toute seule mais bon il ne parle que l'espagnol et pour ce qui est de l'anglais à mon avis il ne connaît pas ou pas beaucoup et de l'italien, avec lequel je me débrouille bien cela est encore moins sûr!!!!!!
Heureusement il y a les mains......ça c'est la communication primitive et planétaire par excellence connue de tous ..ouf me voilà sauvée!!!!!
Bon à bientôt pour des nouvelles fraîches
Ah!!!!! j'oubliais le petit mot pour les petites femmes restées comme des braves à la maison...no stress les filles...vos hommes sont convenables, je ne dirais pas qu'ils restent immobiles et qu'ils ne savourent pas les bières d'ici ça vous savez bien que c'est impossible ...en plus ici on les vend par demi ou 1 litre....!!!!!mais bon ce sont des hommes hein il ne faut pas l'oublier....mais ils sont supers et restent sortables!!!!!
Bisous à toutes et tous
Véro
Ils se sont levés tôt vers 5 heures !!!!!avec un pincement au coeur pour certains, l'estomac et les intestins bourbouillés pour d'autres!!!!!Eh oui la tourista règne en maîtresse dans nos Cabanes depuis quelques jours, on ne peut y échapper....Ne vous inquiétez pas ils ont pris une réserve de papier que j'espère suffisante....et les médicaments adéquats...
On croise les doigts.
Ils sont partis vers 6 heures, arnachés comme les parfaits traileurs qu'ils sont : coupe vent, bonnet, collants et vêtements chauds, les sacs sont lourds de provisions diverses et équipement de rechange (polar, short, gels, barres énergétiques,biscuits, eau dans les poches et les gourdes......enfin tout ce qui peut conjurer la mauvaise météo et les fringales) eh oui il ne faut pas oublier qu'ils sont partis pour 3 jours en semi autonomie. ....
Je ne voulais en aucun cas louper leur départ des Cabanes et je me suis levée comme eux pour les voir partir.
C'était très émouvant et les sentir tous dans leur approche de ce périple qui leur est propre : le rire, la tension, l'amertume, l'angoisse,...j'avais les larmes aux yeux, j'essayais de me dominer mais quand Loubard est parti...mon coeur a chaviré....on ne se refait pas!!!!
Take care les gars et filles on pense bien à vous.
Maintenant je vais aller déjeuner seule comme une âme en peine et la tête remplie de pensées positives pour chacun d'eux ( Michel, Hubert, Ben, Didier, Domi, Régine, Gérard, Eric, André, Laurent, Damien, Benoît S, Gérard V, Gisèle, Jean Paul, Yann et Bruno ).
Je dois être prête quand on viendra me chercher pour les visites qui sont prévues pour moi....J'appréhende.....j'ai un chauffeur oui oui 1 pour moi toute seule mais bon il ne parle que l'espagnol et pour ce qui est de l'anglais à mon avis il ne connaît pas ou pas beaucoup et de l'italien, avec lequel je me débrouille bien cela est encore moins sûr!!!!!!
Heureusement il y a les mains......ça c'est la communication primitive et planétaire par excellence connue de tous ..ouf me voilà sauvée!!!!!
Bon à bientôt pour des nouvelles fraîches
Ah!!!!! j'oubliais le petit mot pour les petites femmes restées comme des braves à la maison...no stress les filles...vos hommes sont convenables, je ne dirais pas qu'ils restent immobiles et qu'ils ne savourent pas les bières d'ici ça vous savez bien que c'est impossible ...en plus ici on les vend par demi ou 1 litre....!!!!!mais bon ce sont des hommes hein il ne faut pas l'oublier....mais ils sont supers et restent sortables!!!!!
Bisous à toutes et tous
Véro
jeudi 4 février 2010
ON N'AURA PAS LE TEMPS DE L'ECRIRE DEMAIN ...
BON ANNIVERSAIRE BENOIT !!! (dit « Benoit S#*µk~§?k »)
50 ans et une forme olympique
MERCI POUR CETTE EXPERIENCE !
50 ans et une forme olympique
MERCI POUR CETTE EXPERIENCE !
La tension monte .... Jour J moins 18h !
On prépare les sacs, les ravitaillements, les containers ... Est-ce une coïncidence ? Les passages à la toilette se font de plus en plus fréquents !
Spécialités BELGES en Argentine
Vous nous croirez ou pas ... mais le trail de demain sera agrémenté de galettes locales cinaciennes ! Notre mamy à tous (j'ai nommé Georgette) nous a confectionné ses délicieuses galettes traditionnelles ...
Elles nous ont permis de grimper le Poupet et bien d'autres côtes ... Vendredi, elles nous aideront à affronter les éléments (pluie, neige, soleil ???), dénivelés et km.
Elles ont bien supporté le voyage trans-Atlantique.
MERCI GEORGETTE !
Celles de Monique ont été partagées par tous sur le lac Nahuel Huapi ... rien de tel pour apprécier le paysage !
MERCI MONIQUE !
Elles nous ont permis de grimper le Poupet et bien d'autres côtes ... Vendredi, elles nous aideront à affronter les éléments (pluie, neige, soleil ???), dénivelés et km.
Elles ont bien supporté le voyage trans-Atlantique.
MERCI GEORGETTE !
Celles de Monique ont été partagées par tous sur le lac Nahuel Huapi ... rien de tel pour apprécier le paysage !
MERCI MONIQUE !
mercredi 3 février 2010
Liwen Cabanas
Après une belle après-midi de promenades autour du lac Nahuel Huapi, très beau lac entouré de montagnes à propos desquelles Domi a très justement indiqué "qu'on a l'impression que c'est loin... mais c'est pas tout près quand même",nous découvrons le site des "Liwen Cabanas", qui sera le QG du groupe jusqu'au Cruce. Le soir, le soleil cède la place à la pluie et c'est sous des rafales de vent une bonne "drache" ("Jeanine, remets-nous une drache...) que l'on se rend au petit resto du site. Le repas principalement composé de Pizzas sera agrémenté de discussions tournant autour de l'attribution des surnoms. C'est ainsi que Damien est désormais connu sous le nom de "gamin", Hub a vu son "petit brun" traduit en "castagnito" et on appelle dorénavant Michel "fesse de mite", surnom qui paraît-il , lui était déjà donné dès son plus jeune âge et qui lui va comme un gant.
Mercredi matin : 5° au thermomètre et la neige est tombée sur les pentes qui nous entourent. Et il paraît que c'est l'été !! Tout le monde s'en va courir, mais j'ai une bonne excuse : je dois écrire pour le blog....
B
Mercredi matin : 5° au thermomètre et la neige est tombée sur les pentes qui nous entourent. Et il paraît que c'est l'été !! Tout le monde s'en va courir, mais j'ai une bonne excuse : je dois écrire pour le blog....
B
Un bus pour Bariloche
Bonjour à tous,
embarquement ce lundi après-midi pour un voyage un peu redouté : 20 h de bus à destination de Bariloche. Heureusement, le bus est extrêmement confortable et aménagé en fonction de trajets aux longs cours. Dès la sortie de Buenos Aires, nous commençons la traversée de la pampa, plaine immense vouée à la culture du soja. C'est plat comme la main, on se croirait en Flandres sauf que c'est beaucoup plus grand, qu'il n'y a pas de flamands et qu'à la fin, on n'arrive pas à la mer mais bien à la montagne. Pour occuper ces longues heures, on a bien sur sorti les cartes et nous trouvant dans l'hémisphère sud, nous avons inventé la culette inversée ou "bariculette", où le but n'est pas de gagner mais de perdre et ainsi de jouer le plus longtemps possible. On commence à 7, mais Domi abandonne rapidement (trop compliqué) et l'as de pique joue encore un mauvais tour à Hub. Tête à tête final entre Mich et moi et c'est Mich qui gagne avant un sommeil réparateur. Après une bonne nuit, nous constatons que la route commence à s'élever dans un paysage aride où les vaches ont fait place aux guanacos. Quelques lacs d'un bleu sombre, au loin des sommets enneigés, ça ressemble vraiment très fort à...rien que je connaisse. Bref, si on ne peut pas dire qu'on voit tout de suite qu'on est en Argentine, on se rend quand même bien compte qu'on n'est plus dans le Condroz. Autre caractéristique du paysage : les clotures. Celle qui longe la route quasiment depuis notre départ semble infinie. A mon avis, le gars chargé de son entretien est engagé d'un côté, et quand il arrive à l'autre bout, il est pensionné !
Fin de matinée, San Carlos de Bariloche apparaît enfin au soleil. 17 °, quelques nuages, l'aventure peut enfin vraiment commencer.
B
embarquement ce lundi après-midi pour un voyage un peu redouté : 20 h de bus à destination de Bariloche. Heureusement, le bus est extrêmement confortable et aménagé en fonction de trajets aux longs cours. Dès la sortie de Buenos Aires, nous commençons la traversée de la pampa, plaine immense vouée à la culture du soja. C'est plat comme la main, on se croirait en Flandres sauf que c'est beaucoup plus grand, qu'il n'y a pas de flamands et qu'à la fin, on n'arrive pas à la mer mais bien à la montagne. Pour occuper ces longues heures, on a bien sur sorti les cartes et nous trouvant dans l'hémisphère sud, nous avons inventé la culette inversée ou "bariculette", où le but n'est pas de gagner mais de perdre et ainsi de jouer le plus longtemps possible. On commence à 7, mais Domi abandonne rapidement (trop compliqué) et l'as de pique joue encore un mauvais tour à Hub. Tête à tête final entre Mich et moi et c'est Mich qui gagne avant un sommeil réparateur. Après une bonne nuit, nous constatons que la route commence à s'élever dans un paysage aride où les vaches ont fait place aux guanacos. Quelques lacs d'un bleu sombre, au loin des sommets enneigés, ça ressemble vraiment très fort à...rien que je connaisse. Bref, si on ne peut pas dire qu'on voit tout de suite qu'on est en Argentine, on se rend quand même bien compte qu'on n'est plus dans le Condroz. Autre caractéristique du paysage : les clotures. Celle qui longe la route quasiment depuis notre départ semble infinie. A mon avis, le gars chargé de son entretien est engagé d'un côté, et quand il arrive à l'autre bout, il est pensionné !
Fin de matinée, San Carlos de Bariloche apparaît enfin au soleil. 17 °, quelques nuages, l'aventure peut enfin vraiment commencer.
B
mardi 2 février 2010
lundi 1 février 2010
Moi je suis tango tango !
Les points forts du dimanche, découverte de la Bocca colorée ... avec des airs de tango à tous les coins de rue. Et des outils pour l' entraînement, cfr dernier zatopek, lu par notre très sérieux loubard trésorier trailer, il semblerait que regarder des seins pendant 10 minutes équivaut à 30 min de jogging. Certains vont donc frôler le sur-entraînement aujourd hui car la journée se termine par un chaud show tango, précédé lui-même par un repas gargantuesque bien arrosé... on l' a d' ailleurs un peu regretté ce matin lors du décrassage sous 31 degrés (ça nous change)
Mais, le tango ce n'est qu'un aspect de cette immense ville, Buenos Aires, c'est aussi le contraste entre l'air conditionné du hall immense du Hilton et des gens qui font les poubelles ...
dimanche 31 janvier 2010
Bien llegados !
Départ sous les meilleurs auspices ce samedi après-midi sous la neige : notre vol est quasiment le seul à ne pas être retardé. Dès le départ, les bonnes habitudes refont surface : Domi oublie son appareil photo dans l'aéroport, après avoir souligné que durant la course, les coéquipiers ne peuvent se "tirer" l'un l'autre (il fait équipe avec Régine, Gérard est soulagé). Les vols se déroulent sans anicroche : Véro n'a fermé les yeux que trois fois, le petit déj était bien un peu léger (un déjeuner d'employé dixit Hub) En comparaison avec les 6 tranches de pain d'André c'était très très sommaire... mais tout s'est déroulé parfaitement. Et en arrivant à Buenos Aires sous la grisaille (!), on s'est rendu compte qu'on jouait aux cartes dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ce qui est tout à fait normal puisque nous sommes de l'autre côté de l'équateur (Mich)
jeudi 28 janvier 2010
Parcours et dénivelé
Voir sur http://columbiacruce.com/la_carrera/Etapas_2010.html
Traversée d'un lac le premier jour : en kayak ou à la nage ?
Premier campement près d'un lac, deuxième au bord d'une rivière.
Départ de la 1ère étape : entre 8 et 10 heures, au choix.
Le début se fera sur sentier, puis sur un chemin, entre les km 5 et 9 - ce sera le moment de dépasser pour ceux qui rongeront déjà leur frein !
Les organisateurs conseillent de ne pas partir à 8h car ce sera le départ des équipes les plus rapides.
2ème étape : départ échelonné en fonction des arrivées de la veille,
8:30 pour les 50 premières équipes, 9:30 pour les dernières équipes.
3ème étape : idem, d'après le classement général, par groupes de 100
mardi 26 janvier 2010
lundi 25 janvier 2010
Sabine nous raconte son expérience du Cruce
J'ai fait cette course il y a 2 ans avec ma soeur, une amie et des potes argentins, je vous envie et je peux vous assurer que vous allez vraiment vous faire plaisir et en prendre plein les yeux et le coeur! Ambiance très sympa autant sur la course que les soirs aux campements, où une nourriture abondante autant qu'appétissante vous attend (attention, les Argentins sont plus fanas de viande que de légumes), paysages somptueux.. Je vois que vous avez un programme plus que chargé.. mais si vous avez un peu de temps à Buenos Aires en dehors des visites, sachez mesdames que c'est la période des soldes à Bs As aussi et ça vaut le coup!! (faut bien se faire plaisir quand on en a bavé 3 jours!!)..
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