Les protagonistes de cette belle aventure

Laurent Bailly : dit « Lolo ». Grand amateur de vin rosé, il est également le détenteur du record du monde des erreurs de parcours sur le trail d’Evrehailles (ceci expliquant peut-être cela…). Change les piles de sa frontale uniquement de nuit et par -10°. Caractéristique : le jour d’un trail, il se lève à l’heure où les autres vont se coucher, juste pour pouvoir déjeuner à son aise.
Hubert Carton : dit « le p’tit brun ». Spécialiste des plats qui montent, ce descendant d’une grande lignée de peintres, dont le célèbre enlumineur Enguerrand Carton (1412-1466), est le seul traileur du groupe à avoir des cheveux de canard ( ?!). Très connu dans les milieux de la culette pour ses deux as de pique. Caractéristique : il emporte une fourchette à salade dans son camelback.
Gérard Clarenne : pas encore de surnom, peut-être après le « cruce ». Vient rarement aux entraînements, et quasi exclusivement quand il y a un anif. Le cruce de los Andes sera sa première grande expérience en trail. Vient en compagnie de son épouse…qui courra avec un autre !
Régine Florent : si on se réfère à la taille de son sac à dos, elle n’a pas besoin de beaucoup de ravitaillement pour couvrir de longues distances. Epouse du précédent, elle participera à la course avec … Domi. Plutôt adepte des routes du Poupet, elle appréhende un peu le tout-terrain et les chutes qui vont avec.
Didier Culot : Dernier embarqué dans l’aventure, il possède une technique très particulière et tout à fait personnelle de descente de raidillon. Même de nuit, ça reste spectaculaire. Avec Ben, il s’entraîne dur pour bien figurer dans la catégorie « + de 175 ».
Catégorie de poids bien sûr, pas d’âge.
Michel Evrard : dit « DJ Mich ». Sportif polyvalent (foot tous les samedis, et aussi occasionnellement pétanque où il a un jour battu le vice-champion d’Europe) tant qu’il n’en a pas plein le dos. A déjà passé tant de radios et de scanner qu’il se prend pour un spécialiste de la photo. Soi-disant auteur du manuscrit perdu « Sierre-Zinal 2006 ». S’est offert un jour un GPS car son papa en avait marre d’aller klaxonner au fond des bois pour le retrouver.
André Grandmont : dit « Loubard » mais aussi « Infatigableman ». Vainqueur de la Charrette 2008©, André est mondialement connu pour son sprint final dévastateur. Egalement spécialiste du déclenchement des alarmes incendies et du lancer de tente, il adore par ailleurs tester les carburants de toutes sortes (ce que sa voiture n’apprécie pas toujours).
Véronique Rotens : dite « Véro » . Epouse du précédent. Est la seule du groupe à ne pas participer à la course. Plus à l’aise sur les planches que sur les sentiers mais ne rechigne jamais à accompagner (surveiller ?..) son loubard de mari.
Damien Hausman : dit « le mari de Linda ». Beaucoup plus connu sous son surnom, le benjamin du groupe a déjà fixé son objectif principal : ramener des objets en cuir (fouet ??..)
Se fait harceler sans répit par son épouse qui veut le remplacer dans l’aventure.
Eric Kinard : Si on en juge à son assiduité à l’entraînement, il va nous la jouer « sur sa classe naturelle ». Va bientôt fêter ses 50 ans … et sa mise à la retraite ! Le W-E à Echternach lui a permis de constater qu’un centilitre d’eau par kilomètre, c’est trop peu…
Benoît Lombet : dit « Ben ». Selon les mauvaises langues, il aurait créé le challenge de la charrette© juste pour y mettre les trails auxquels il participe. Allergique aux barrières horaires, mais pas à l’Orval. « Fermeur » habituel de la Descente de la Lesse, il fait partager son expérience en accompagnant les « fermeurs » de la plupart de ses courses.
Dominique Rosillon : dit « Domi ». A ma connaissance (mais on est parfois surpris…) il est le seul archer à être venu s’entraîner un mardi avec deux chaussures gauches.
Champion du monde de couyon forcé à six cartes, il n’hésite pas à partir en week-end sans roue ni slip de rechange (mais avec quatre shorts), ni à faire un barbecue en petite tenue.
Benoît Schalkwijk : dit « Benoit S#*µk~§?k ». Instigateur du projet, il n’en finit pas de changer de coéquipier. A déjà plusieurs « cruce » à son actif, on compte sur son expérience de la course pour l’organisation…et sur son espagnol pour passer les commandes au bar (il fêtera ses 50 ans lors du voyage).
Toute ressemblance avec des personnes existant, ayant existé ou croisées lors d’un entraînement ou d’une compétition serait bien évidemment purement fortuite ou tiendrait du délire complet à soigner le plus rapidement possible.
Je voudrais associer ici les pauvres malheureux qui, à un moment donné, ont cru pouvoir s’associer au projet et qui n’ont, pour des raisons diverses, pu finalement concrétiser leur envie : Eric P, Jean, Françoise, Paul, Monique(s), Benoît J, Tanguy et les autres que j’oublie peut-être, on ramènera des photos, c’est promis.
B

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Nombre porte-bonheur, c’est aussi le nombre d’archers qui décollera vers l’Argentine le samedi 30 janvier 2010, en vue de participer au « Cruce de los Andes ».
La 9ème édition de cette course en trois étapes se déroulera les 5,6 et 7 février dans la région de San Carlos de Bariloche. Un kilométrage total qui tournera autour des 95 kilomètres et un dénivelé important sur les deux premières étapes attendent les équipes de deux coureurs venant de 20 pays différents.
Voici déjà un an, et à l’instigation de Benoît Schalkwijk, archer ayant résidé quelques années en Argentine, l’idée de participer à ce défi et d’y greffer un voyage d’une quinzaine de jours a germé dans les esprits rêveurs d’un petit groupe de trailers. Michel, Hubert, Laurent, André et Véro, Domi et moi-même avons été les premiers à donner l’impulsion. Eric et Damien suivront bien vite, puis ce sera au tour de Gérard et Régine d’embrayer. En juin enfin, Didier sera le dernier à se joindre au groupe.

Loubard et moi !

Cette année 2009.
Cela fait 25 ans que nous sommes ensemble André et Moi….avec des hauts et des bas, comme tous les couples.
Nous voulions fêter ça de façon originale, très originale et ce projet des traileurs de partir en Argentine en janvier 2010 s’est imposé tout naturellement à nous 2.
M’étant mise à la course à pied, non pour surveiller mon Loubard mais bien pour améliorer ma condition physique qui était des plus déplorables, pour aussi partager plus de choses avec lui et se côtoyer plus souvent en dehors de la routine familiale, je pensais en toute innocence pouvoir participer à ce Cruce à mon rythme bien sûr…
J’ai bien analysé mes possibilités de réussite en voyant les dvd, les photos,… j’ai décompté sur les doigts de la main celui ou celle qui pourrait m’accompagner et surtout me coacher…. mais courir (marcher me diraient certains) à du 6.5-7.5 parfois 8 quand ça descend très bien …en découragerait plus d’un de faire équipe avec moi. Et de toutes façons il ne faut pas se leurrer je n’ai pas la condition et le niveau pour entreprendre un truc comme celui-là. Voilà c’est dit et je vais essayer de passer au dessus de tout cela et de « POSITIVER » comme le dit si souvent Loubard.
J’accompagne donc tout ce petit monde des archers décrit avec brio et piquant par la plume connaisseuse de maître Benoît alias « Ben » !
Je serai donc la seule à les attendre à la frontière chilienne, à les voir arriver tout déconfits et puant la bête sauf si bien sûr, ils ont été embauchés par les Incas dans les mines de sel ou faits manger par les gros rapaces de la Cordillère des Andes ou encore si ils se sont mangés l’un l’autre comme dans les « survivants » du vol 571 de l’Uruguayan Air Force ..Dans le meilleur ou le pire des cas je vous tiendrai au courant de ce qui se passera.
Pendant qu’ils essaieront de rejoindre cette foutue frontière je pourrai apprécier le programme de visites et excursions que Benoît S@#&*…aura concocté pour ma petite personne.
Je garderai c’est promis :
les sacs
les manteaux (j’espère qu’on n’en aura pas besoin)
les sous de tous (hi hi hi….ça c’est dangereux !!! mais je ne suis pas dépensière …..)
le bungalow
les bières… soyez tranquilles je n’en boirai pas
….
Il n’est pas question que je fasse : la lessive, le repassage, les poussières, le nettoyage, les repas….je serai en vacances et ça il ne faudra pas l’oublier.

Véronique